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Comment bâtir sa clientèle comme inspecteur en bâtiment

C’est très difficile pour un nouvel inspecteur de se tailler une place dans l’industrie de l’inspection en bâtiment au Québec. Ce n’est pas un secret pour aucun inspecteur en bâtiment, dirait l’autre. Plusieurs raisons expliquent cette situation. Premièrement, les courtiers immobiliers qui représentent la principale source de référencement de clients aux inspecteurs en bâtiment sont très conservateurs. Ces derniers réfèrent toujours les mêmes inspecteurs en bâtiment à leurs clients acheteurs ou vendeurs et, sont rarement ouverts à leur référer des inspecteurs en bâtiment qu’ils ne connaissent pas ou avec lesquels, ils n’ont pas l’habitude de collaborer. Deuxièmement, lorsque des courtiers immobiliers cherchent de nouveaux inspecteurs en bâtiment à référer à leurs clients acheteurs ou vendeurs, ils ont tendance à se tourner en premier lieu vers leurs collèges qui, quant à eux, vont naturellement leur recommander des inspecteurs en bâtiment qu’ils recommandent à leurs propres clients acheteurs ou vendeurs depuis plusieurs années, jamais ou très rarement des inspecteurs en bâtiment qui sont à leur débuts dans le métier. C’est d’ailleurs ainsi que les inspecteurs en bâtiment bien établis parviennent à contrôler une bonne partie du marché de l’inspection en bâtiment qui est déjà extrêmement concurrentiel au Québec.

Les conseils d’un inspecteur de Gatineau, en Outaouais, pour développer sa clientèle comme inspecteurs en bâtiment

Othman Benouattaf, un inspecteur en bâtiment certifié, affilié au Réseau-IBC Inspecteurs en Bâtiments certifiés, dont l’entreprise Inspections Inspecto connait une très forte croissance à Gatineau, dans la région de l’Outaouais, a accepté de partager quelques bonnes pratiques avec notre équipe de rédaction.

Voici le témoignage de M. Benouattaf :

Lorsqu’on débute sa carrière, c’est très difficile d’avoir de nouveaux clients, si on n’a pas un grand réseau.

Dans mon cas, les premières références venaient des membres de ma famille, de mes amis et de mes connaissances. C’est donc une source de référence à ne pas négliger.

Voici cinq autres trucs qui m’ont aidé à faire décoller mon entreprise et à la faire connaître dans toute la région de l’Outaouais, et ce, en moins d’un an :

  1. Créer un site Internet et des pages sur les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram
  2. Acheter des Leads à des plateformes comme Accès Inspecteur
  3. Déposer des cartes d’affaires dans les bureaux des agences immobilières de la région : Re/max, Sutton, Royal Lepage, Via Capitale, etc.
  4. Appeler et envoyer des courriels à des courtiers immobiliers de la région
  5. Acheter des mots-clés sur Google Adwords et créer des campagnes publicitaires payantes sur Facebook

En seulement quelques mois, c’était déjà la partie la plus gratifiante de ma stratégie. Ma clientèle était déjà bâtie et, je commençais déjà à recevoir des deuxièmes, voire des troisièmes mandats, et des références de mes anciens clients satisfaits.

Aujourd’hui, mon entreprise roule à 95% grâce à des références de mon réseau de clients satisfaits.

Il faut noter, en guise de conclusion, que ce ne sont pas toutes les initiatives que j’ai prises qui ont très bien fonctionnées. Ce fut le cas de la signature d’un contrat publicitaire avec une compagnie de Marketing qui distribuait mes annonces dans des lieux publiques achalandées, comme les stationnement des centres d’achats.

Quelques conseils de Gestion Solution Inspection pour réussir à bâtir sa clientèle comme inspecteur en bâtiment

Ne jamais se décourager

Tous les professionnels de la vente vous le dirons. Les actes qu’ils aiment le moins poser dans le cadre de leur travail sont la prospection et la sollicitation. Vous allez certainement collectionner les échecs et les déceptions, ce faisant. Mais, il s’agit d’un passage obligé pour avoir du succès en tant inspecteur en bâtiment. 

Par exemple, l’accueil ne sera pas toujours sympathique lorsque vous vous présenterez dans les bureaux des agences immobilières pour y allez déposer des cartes d’affaires, la grande majorité des courtiers immobiliers que vous solliciterez vous dirons nom la première fois, mais il faut persévérer.  En effet, le temps et l’argent investis en prospection porte très rarement fruit dans l’immédiat. 

Cibler les nouveaux courtiers immobiliers

Une des meilleurs façon de démarcher auprès des courtiers immobiliers et d’avoir du succès dans ses démarches pour bâtir sa clientèle comme inspecteur en bâtiment est de cibler les nouveaux courtiers immobiliers. Ils sont beaucoup plus enclins à vous donner une chance et à continuer à vous référer à leurs clients en cas de satisfaction.

Vous aimeriez devenir inspecteur en bâtiment ?

Nous vous invitons fortement de lire l’article suivant :

Devenir Inspecteur en bâtiment au Québec – Coût

Très souvent, des personnes qui sont intéressées à devenir inspecteur en bâtiment au Québec nous demandent combien faut-il s’attendre à investir pour y parvenir. À chaque fois, nous leur répondons que tout dépend du chemin qu’ils décident d’emprunter. En effet, plusieurs chemins peuvent être empruntés, du moins, en attendant l’entrée en vigueur de la Loi 16, et le montant à investir variera en fonction du chemin emprunté.

Dans cet article, nous n’allons parler que du chemin que promeut la plupart des acteurs qui s’intéressent à la qualification des inspecteurs. En d’autres termes, nous nous abstiendrons de parler des détours proposés par certains regroupements ou associations d’inspecteurs en bâtiment. Nous considérons comme détour, tout cheminement qui permet à un candidat de pratiquer la profession sans détenir un diplôme en inspection en bâtiment dans un centre de formation reconnue.

Avant de répondre à cette question, il convient de préciser que pour devenir Inspecteur en bâtiment au Québec, un candidat au métier devrait minimalement suivre les étapes suivantes :

  1. Décrocher un diplôme en Inspection en bâtiment;
  2. Se joindre à un regroupement ou à une association d’inspecteurs en bâtiment comme le Réseau-IBC Inspecteurs en Bâtiments Certifiés;
  3. Se souscrire à un programme d’assurance responsabilité professionnelle contre les fautes, erreurs ou omissions;
  4. Lancer son entreprise d’inspection en bâtiment ou décrocher un emploi dans une entreprise d’inspection en bâtiment existante.

N.B.- L’ordre des deux dernières étapes est interchangeable.

Nature des coûts pour devenir Inspecteur en bâtiment au Québec

Certains frais non négligeables doivent être engagés pour devenir inspecteur en bâtiment au Québec. Parmi ces frais, se trouvent :

  1. Les frais liés aux études, tels que les frais d’inscription et les frais de scolarité;
  2. Les frais liés à l’adhésion à un regroupement ou à une association d’inspecteurs en bâtiment, tels que les frais d’étude de dossier et les frais annuels d’adhésion;
  3. Les primes liées à l’assurance responsabilité civile générale et à l’assurance responsabilité professionnelles contre les fautes, erreurs et omissions;
  4. Les frais liés au démarrage et à l’exploitation d’une entreprise d’inspection, tels que mais non limitativement :
    • les frais liés à l’enregistrement ou à l’incorporation d’une entreprise d’inspection en bâtiment;
    • les frais liés au marketing et à la publicité, tels que la conception et la réalisation d’un logo, d’un site Internet, d’une carte d’affaires et d’autres articles promotionnels;
  • les frais liés à l’achat et à la mise en service d’outils, d’équipements et d’autres accessoires nécessaires au travail;
  • les frais liés à la location et aménagement d’un espace de bureau;
  • les frais liés à la comptabilité.

Noter que suite au démarrage d’une entreprise d’inspection en bâtiment, il faut prévoir un fond de roulement pour couvrir ses frais d’exploitation à court terme.

Beaucoup de diplômés, peu de qualifiés, en Inspection en bâtiment au Québec

Au Québec, la grande majorité des nouveaux diplômés abandonnent leur projet de devenir inspecteurs en bâtiment avant de faire leur première inspection. En fait, contrairement à ce qu’on pourrait croire, obtenir un diplôme en Inspection en bâtiment est loin d’être suffisant pour devenir un bon inspecteur en bâtiment et, avoir du succès dans l’industrie.

Un décrochage qui s’explique

Ayant, pour la plupart, été très mal informés des étapes à franchir avant de devenir Inspecteur en bâtiment de même que des exigences du métier, et ce, avant et pendant leurs études, les nouveaux diplômés en Inspection en bâtiment frappent plus souvent qu’autrement un mur, quand vient le temps débuter leur carrière. En effet, aveuglés par les perspectives de carrière qu’on leur a fait miroiter, ces derniers tiennent rarement compte de certains enjeux avant de décider de s’inscrire dans un programme de formation en Inspection en bâtiment.  Parmi ces enjeux extrêmement importants, mentionnons les faits que :

  • La plupart des entreprises d’inspection en bâtiment sont exploitées par des inspecteurs en bâtiment qui travaillent seul, qu’il est donc très difficile de trouver un emploi dans une entreprise d’inspection en bâtiment.
  • Les frais de démarrage d’une entreprise d’inspection en bâtiment sont relativement élevés.
  • Le métier d’inspecteur en bâtiment est très exigeant et que, impuissants face aux exigences du métier, historiquement, beaucoup nouveaux diplômés décrochent. Le métier d’inspecteur en bâtiment nécessite, entre autres :
    • de passer beaucoup de temps sur la route;
    • de travailler de longues heures pour rédiger les rapports d’inspection, très souvent de nuit pour respecter les délais.
  • La compétition entre inspecteurs en bâtiment est féroce, qu’il est donc très difficile pour un nouvel inspecteur en bâtiment de pénétrer le marché.

Comment réussir en tant qu’inspecteur en bâtiment

Malgré les enjeux mentionnées précédemment, il est plus que possible de connaître beaucoup de succès en tant qu’inspecteur en bâtiment au Québec. Pour y parvenir, cela prend absolument et, avant tout, le soutien et l’accompagnement d’un réseau d’inspecteurs en bâtiments certifiés comme le Réseau-IBC pour réussir son intégration sur le marché. Ensuite, cela prend beaucoup de formations, et ce, en continue, pour acquérir les connaissances complémentaires nécessaires à son perfectionnement.

Parmi les premières formations fortement recommandées par Gestion Solution Inspection, se trouvent :

  1. Lancement, gestion et administration d’une entreprise d’inspection
  2. Développement des affaires
  3. Exécution d’une visite d’inspection conformément aux normes de pratique professionnelle reconnues
  4. Production d’un rapport d’inspection écrit conformément aux normes de pratique professionnelle reconnues
  5. Gestion des risques liés à la pratique de la profession d’inspecteurs en bâtiment
    • Risques de marché
    • Risques de crédit
    • Risques de règlement
    • Risques de liquidité
    • Risques opérationnels
    • Risque légaux

Tous les inspecteurs en bâtiment qui aspirent à devenir travailleur autonome ou à exploiter une entreprise d’inspection en bâtiment devraient suivre ces formations. Ces formations couvrent d’ailleurs les 5 lacunes les plus communes chez les nouveaux diplômés en Inspection en bâtiment au Québec.

Nombre total de diplômés en Inspection en bâtiment au Québec

Dans le tableau ci-dessous, nous vous présentons le nombre de diplômés des 5 centres de formations continues, offrant un programme en Inspection en bâtiment.

Nombre total de diplômés en Inspection en bâtiment en date du 12 mars 2021

Nom du centre de formationPremière cohorte
Nombre total de diplômés
Cégep Beauce-Appalaches
Cégep de Chicoutimi
Cégep de Rimouski
Cégep du Vieux Montréal
Collège de l’enseignement immobilier
Institut Grasset

Nombre d’inspecteurs en bâtiment actifs au Québec

Selon les données fiables disponibles, il y aurait environ 750 inspecteurs actifs au Québec.

Formation continue et inspecteur en bâtiment au Québec

Les codes et les normes en vigueur au Québec dans l’industrie de la construction évoluent continuellement. Parallèlement, de nouveau matériaux, systèmes et composants, et conséquemment, de nouvelles méthodes d’installation, font leurs apparitions sur le marché.

Les inspecteurs en bâtiment n’ont pas le choix de s’adapter à cette réalité c’est-à-dire, de s’outiller pour être en mesure de bien inspecter les bâtiments construites avec ses nouveaux matériaux ou dans lesquels, sont installés ces nouveaux systèmes et composants. 

La formation continue est l’outil par excellence pour permettre a un inspecteur en bâtiment de demeurer à jour. Aucun inspecteur en bâtiment ne devrait s’en priver.

Pendant longtemps, les regroupements de professionnels du secteur ont tenté d’instaurer un minimum requis en terme de nombre d’heures de formation continue à leurs membres. À l’Association des inspecteurs en bâtiments du Québec (AIBQ), ce nombre est de 20 unités de formation continue (UFC). Toutefois, c’est un véritable casse-tête pour les inspecteurs en bâtiments de trouver des formations adaptée à leurs besoins.

Pourquoi Gestion Solution Inspection

Une gamme de formation continue de grande qualité, adaptée au besoin des inspecteurs en bâtiment du Québec

Les formations offertes par Gestion Solution Inspection sont parmi les meilleures disponibles sur le marché. Dispensées par des formateurs d’expérience qui sont tous des experts de renoms dans leurs domaines respectifs, celles-ci sont adaptées au besoin des inspecteurs en bâtiment québécois et, leur permettent non seulement de se tenir à jour mais aussi, de se former, de se perfectionner et de se réaliser tant personnellement que professionnellement.

Une gamme de formation continue complète, intégrée, accessible et abordable

Les formations offertes par Gestion Solution Inspection sont diverses et variées. Elles couvrent tous les aspect possibles et imaginables du travail de l’inspecteur en bâtiment. Enfin, elles s’adressent tant aux inspecteurs en bâtiments débutants qu’aux inspecteurs en bâtiments expérimentés et, sont offertes tant en présentiel qu’à distance, et ce, en continue.  De plus, elle sont offertes à des tarifs très abordables.